Grève nationale

mardi 12 février

contre le décret sur les rythmes scolaires

 

Le SNE-FGAF s'est engagé auprès des enseignants sur le terrain pour défendre la semaine de quatre jours dès 2009.

Au fil des discussions, des rencontres et des annonces ministérielles, une large majorité d’organisations nous a rejoints en repoussant unanimement la réforme des rythmes scolaires lors du CSE du 8 janvier.

Malgré cet avertissement solennel, malgré la participation massive de la grève parisienne du 22 janvier, malgré les manifestations du 23 janvier, le décret a été publié le 26 janvier ! Ce fait est sans précédent !

Vincent Peillon prend la responsabilité d'un conflit grave et profond : après des années de mépris et de baisse salariale, l'heure de la révolte a sonné.

Travailler un jour de plus sans la moindre compensation est inacceptable. Les journées des enfants seront toujours aussi longues, et les inégalités territoriales inévitables ; sans parler des impôts locaux qui vont s’envoler…

Loin d'être isolé, le SNE-FGAF se félicite des mots d’ordre nationaux lancés par le SNUipp, FO, SUD, CGT, FAEN, CFTC, CNT éducation.

Une participation de 80% comme à Paris est possible.

Elle signera la mort du décret et obligera le gouvernement  à entendre le message des PE qui n'en peuvent plus d'être les boucs émissaires d’une société malade qui demande toujours plus à son école.

Cette réforme ne doit pas passer.

Elle ne passera pas.

 

 

 

 sne13@sne-csen.net

 

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Rassemblons-nous sur l'essentiel

 

 

 

 

Procédures pour changer de département

Le mouvement informatisé :

 

      Inscription via le net avec l’application SIAM sur I-PROF au mois de novembre

Choix jusqu’à six département

Mouvement traité selon un barème national étudié en CAPD, point supplémentaire donné pour rapprochement de conjoint

N’hésitez pas à nous contacter pour un suivi personnalisé

Demande d’Exeat-Ineat :

 

     Elle s’effectue souvent après un échec de la permutation informatisée

     Une double demande manuscrite doit  être réalisée par voie hiérarchique : une pour le département de départ et l’autre pour celui d’accueil

     Les deux courriers seront adressés au directeur d’académie du département d’origine.

ICI deux modèles de lettres

 

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Le SNE-FGAF se réjouit qu’une date soit arrêtée nationalement pour un mouvement unitaire contre le décret sur les rythmes scolaires.

Depuis 2009, le SNE-FGAF maintient que la semaine de quatre jours n’est pas le problème majeur, et qu’en aucun cas il n’acceptera que la refonte de la semaine se fasse sur le dos des enseignants.
Dès à présent, dans toutes les écoles, faites circuler l’information : l’appel du 12 février sera consacré uniquement au premier degré qui refuse les rythmes scolaires imposés.
Le SNE-FGAF poursuit ses contacts pour convaincre les organisations encore hésitantes afin que l’appel à la grève soit le plus large possible, comme à Paris.
 
APRES LES PREMIERS 
SUCCÈS
 
poursuivre et amplifier

Dans notre région, les rassemblements contre la mise en place de la semaine de quatre jours ont été des succès malgré des inégalités entre les académies.

Nous étions plus de 650 à Lyon devant l'IA ce mercredi 23 janvier.
Une délégation syndicale comprenant des représentants du SNE-FGAF,  de FO, du SNUIPP, de la CGT et de l'UNSA ... a été reçue par le DASEN.

Le SNE-FGAF a rappelé son hostilité au passage en force du décret sur les rythmes scolaires et sa détermination à rester sur le dispositif actuel de quatre jours en respectant les priorités aux fondamentaux et aux missions essentielles de l'école.

En l'état actuel des choses, la mise en place d'une nouvelle organisation pour l'année 2013/2014 ne peut plus être possible d'autant que les Maires viennent de disposer d'un nouveau délai jusqu'au 31 mars pour remettre leur décision d'organisation de la semaine scolaire. Il est impossible raisonnablement d'envisager une rentrée efficace dans ces conditions surtout que les taux d'encadrements viennent d'être revus à la baisse.

 Le SNE-FGAF a rappelé l'état d'épuisement de enseignants te les conséquences que pourraient avoir un alourdissement des temps de travail sans perspective d'amélioration de la réussite scolaire.

Le SNE-FGAF a également rappelé qu'aucune compensation financière n'est prévue et que cela est purement et simplement inacceptable surtout que les enseignants français du Premier Degré sont parmi les plus mal rémunérés d'Europe.

Le SNE-FGAF est en ce moment même en contact avec ses collègues des autres syndicats pour envisager des actions unitaires spécifiques contre la semaine de quatre jours et demi.
 
UN PEU D'AIR POUR UNE ÉTOUFFANTE REFORME.

Devant l’association des Maires de France mardi 20 novembre, le Président de la République a abordé la réforme des rythmes scolaires dans le cadre des inquiétudes exprimées par les élus des communes. L'essentiel du questionnement résidait dans les moyens à mettre en œuvre par les collectivités locales pour l’accueil, l'encadrement et tous les moyens logistiques de la réforme.

Du bruit furtif qui courut le jeudi avant d'être aussitôt démenti, il reste néanmoins d'après les déclarations de François Hollande que l’étalement sur deux ans de la mise en place de la semaine de quatre jours et demi est possible pour les communes qui éprouveraient des difficultés. Celles qui mettraient en place le nouveau dispositif dès 2013 se verraient aidées par un fond spécifique de 250 millions d’euros. Le SNE-FGAF ne peut que se réjouir de cette bulle d’oxygène pour les communes les plus en difficulté. 

Pour autant, sur le fond et même sur la forme, rien, absolument rien n'est réglé.

Le SNE-FGAF demande toujours un moratoire d'un an pour toutes les communes pour réfléchir sur les rythmes et évaluer sérieusement le dispositif en place. Le SNE-FGAF demande également ce report global dans un souci d'équité et de liberté devant les rythmes de travail car le risque est évident de voir les enseignants traités de façon différentes et très inégale selon qu'ils dépendent d’une commune ou d'une autre. L'inégalité territoriale dans le cadre d'une Education Nationale n'est pas acceptable.

Au-delà de la possibilité offerte par le Président de la République aux Maires, le SNE-FGAF ne peut s'empêcher de relever des doutes sur les précipitations du Ministre et voit là une reconnaissance explicite d'au moins un aspect de difficultés et d'obstacle qui risquent de coûter fort cher dans une période particulièrement difficile. De plus, nous ne pouvons qu'être en désaccord avec l'affirmation du  consensus affirmé par le président autour de la réforme des rythmes scolaires alors même que les plus récents sondages donnent une majorité confortable aux adversaires de cette réforme.

Le report du changement des rythmes doit être étendu à toutes les communes

C'est un premier temps qui ne nous fera pas oublier nos revendications premières :

La semaine de quatre jours reste possible dans le cadre d’une application raisonnée des programmes et le recentrage sur les fondamentaux.
L'urgence de restaurer l'autorité des maîtres dans le respect de leur liberté pédagogique.
La nécessité de remettre l'Ecole sur les rails de ses missions essentielles.
 

ON TOUCHE TOUJOURS A NOS POSTES …

Après 5 ans de gestion à la calculette de l’Education  qui ont coûté 66000 postes, 2012 confirme la suppression de 14000 postes supplémentaires dans l’Education. À ce niveau, le seul argument comptable ne tient même plus et on ne se lasserait pas de ressortir l’argument cruel : comme on ne bloquera ni route, ni rail, ni aéroport, ni raffinerie de pétrole, l’espoir est mince de sortir du marasme surtout dans le contexte méprisant des enseignants publics qui s’est installé à grand renfort de publicité désobligeante ces dernières années.

D’autres politiques sont possibles mais l’idéologie dominante a-t-elle à voir avec le recentrage sur les missions fondamentales de l’école, l’arrêt des gaspillages dans la gestion de l’échec qu’on a osé nommer la massification du système scolaire ? Quoiqu’il en soit, et dans des temps de rigueur, l’école se doit de renouer avec des exigences culturelles, intellectuelles et humaines qui ne sont pas seulement des questions de moyens mais des visées d’efficacité dans la transmissions des savoirs. Quant au respect des différences, il ne saurait être question d’y trouver une solution sans la restitution des aides et des structures humaines rasées au nom d’un égalitarisme qui n’a satisfait que les philosophies de salon et de fin de repas.

 

DELAI DE CARENCE DANS LA FONCTION PUBLIQUE

une mesure inutile et démagogique pour la FGAF

En annonçant qu’il allait introduire un délai de carence d’un jour pour les agents de la fonction publique, le gouvernement a, une fois de plus, succombé à la tentation de la démagogie en stigmatisant les fonctionnaires.

En effet, n’en déplaise à une certaine droite populiste, avec une moyenne de 13 jours d’arrêt maladie par an, les fonctionnaires ne sont pas des tire-au-flanc qui abuseraient de leurs acquis sociaux.

Quant à contribuer par ce biais à limiter le déficit de la Sécurité sociale, c’est une absurdité, car les agents publics malades continuent d’être rémunérés par leur employeur et non par les caisses de la Sécurité sociale, contrairement au secteur privé.

Enfin, en décidant de limiter finalement hier soir cette retenue aux seules primes, c’est encore une fois ignorer que ces dernières, très variables selon les services, ne représentent au mieux que 30% du traitement, sachant que les heures supplémentaires éventuelles ne sont déjà pas payées en cas d’arrêt de travail.

En définitive, pour la FGAF (Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires), à laquelle est affilié le SNE-CSEN, cette initiative est révélatrice de la politique de l’esbroufe qui caractérise aujourd’hui le dialogue social en France : fondée uniquement sur des effets d’annonce, elle méconnait la réalité du terrain et se passe de toute concertation avec les organisations syndicales censées représenter les fonctionnaires !

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ATTENTION à LA DATE DE DEPART EN RETRAITE

La nouvelle loi modifie profondément la donne en ce qui concerne les conditions de paiement de la retraite suivant la date de départ choisie.

SITUATION ANTÉRIEURE :

Les collègues partant en cours de mois voyaient leur traitement payé en entier. C'est pourquoi, ils avaient tout intérêt à partir en début de mois. Et lorsqu'ils envisageaient de partir en fin d'année scolaire début septembre pour avoir juillet, août et septembre payés.


A PARTIR DU 1ER JUILLET 2011 :

Le traitement ne sera payé que jusqu'à la date de départ en retraite.
La pension ne commencera que le 1er du mois suivant.

Un collègue partant le 2 septembre ne sera donc payé en septembre que pour 1 jour et il ne percevra rien pour le reste du mois puisque la pension ne prendra effet qu'à partir du 1er octobre et ne sera payée qu'à la fin du mois d'octobre.


QUE FAIRE POUR FAIRE FACE A CETTE NOUVELLE SITUATION ?

Il serait préférable de choisir comme date de départ en retraite le 1er du mois car le dernier jour de travail retenu est celui qui précède le jour choisi pour le départ.
Pour un départ en fin d'année scolaire :
  • il faudrait donc choisir le 1er septembre au lieu du 2.

Les collègues ayant déjà déposé leur dossier pour un départ ayant lieu après le 1er juillet 2011 doivent demander à changer leur date de départ pour la placer un 1er du mois s'ils ont choisi un départ en cours de mois, afin de ne pas être touchés par cette nouvelle mesure.

© 2015 NB

SYNDICAT NATIONAL des ECOLES des BOUCHES du RHÔNE

La Voix de l'Ecole
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